Selon la commission de l'environnement, une nouvelle réduction de l'utilisation des pesticides est nécessaire de toute urgence, ainsi que davantage de fonds pour la recherche et un meilleur suivi.
La commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire a approuvé mardi une résolution qui met en évidence les faiblesses de l'initiative de l'UE sur les pollinisateurs, ce qui la rend insuffisante pour s'attaquer aux causes profondes de la baisse du nombre de pollinisateurs en Europe.
Le comité suggère que la réduction de l'utilisation de pesticides soit établie comme un «indicateur commun» pour évaluer l'efficacité des mesures nationales de protection des abeilles et autres pollinisateurs.
Pour contribuer à réduire davantage les résidus de pesticides dans les habitats des abeilles, les députés souhaitent réduire l'utilisation de pesticides comme élément clé d'une future politique agricole commune (PAC).
Dans toute sa vie, une abeille ne produit que 1/12 cuillère à café de miel.
Le comité a enfin besoin de plus de fonds pour soutenir la recherche sur les causes de la baisse du nombre d'abeilles afin de protéger la diversité des espèces pollinisatrices. Des indicateurs de viabilité des colonies devraient également être élaborés pour mesurer si les actions mises en œuvre ont réussi.
Le texte approuvé est une réponse à l'initiative des pollinisateurs de l'UE et souligne que ses mesures sont insuffisantes pour protéger les abeilles et autres pollinisateurs contre les changements d'utilisation des terres, la perte d'habitat, l'agriculture intensive, le changement climatique et les espèces exotiques envahissantes.
Selon des membres du Parlement européen, l'initiative ne peut pas suffisamment s'attaquer aux principales causes de la réduction des pollinisateurs, qui sont importantes pour la biodiversité et la propagation de nombreuses espèces végétales.
La résolution a été adoptée par 67 voix contre et 1 abstention. Il sera voté lors de la réunion plénière de janvier à Strasbourg.
- Les îles françaises de la Guadeloupe et de la Martinique ont l'apparence de sites touristiques idylliques et ensoleillés, mais peu de visiteurs savent que ces luxuriantes îles tropicales souffrent d'un problème de pollution chronique.
- Le ministère indien de l'Agriculture et du Développement de l'élevage (MoALD) a alloué 2 108 355 dollars pour créer des laboratoires d'analyse des pesticides.
- Une charge vivante unique - les abeilles qui habitaient auparavant le territoire de Tchouvachie - l'autre jour dans la région de Tcheliabinsk.
- Au Brésil, sur le territoire de quatre États brésiliens, une peste totale d'abeilles a été enregistrée.